Date et lieu
- Faculté des Sciences, Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc
- Les 27-29 novembre 2024
Calendrier / délais
- Réception des résumés : 30 septembre 2024
- Avis d’acceptation des communications : 15 octobre 2024
- Règlement des frais d’inscription : 30 octobre 2024
Inscription et soumission des communications à travers Google Forms ici :
https://forms.gle/MrrUNpFVih1hhNUW8
Thèmes du colloque
- Valeurs patrimoniales des zones humides méditerranéennes
- Habitats, faune, flore et microorganismes ;
- Diversité spécifique, biométrie, systématique, phylogénie ;
- Changements faunistiques, migrations et invasions biologiques ;
- Services écosystémiques.
- Fonctionnement des zones humides et enjeux de l’impact climatique
- Écologie fonctionnelle des zones humides;
- Vulnérabilité, menaces et pressions sur les zones humides ;
- Outils de surveillance et suivi écologique (modélisation, télédétection, SIG, Indicateurs écologiques et biologiques).
- Enjeux de conservation et de durabilité des zones humides
- Pratiques de gestion durable et restauration écologique;
- Instruments et pratiques pour la sauvegarde de la biodiversité;
- L’implication des communautés locales et des acteurs socio-économiques dans la conservation des zones humide;
- Valorisation économique et socio-culturelle des zones humides (écotourisme, pisciculture, éducation et sensibilisation).
Communications
- Les communications doivent être inédites et s’insèrent clairement dans les sous-thèmes des Journées.
- La durée des présentations orales est de 15 minutes (discussion incluse).
- Les communications affichées ont les dimensions standards de ‘90 cm x 120 cm’.
- Les langues de communication sont l’anglais, le français et les langues nationales.
Publication des actes du Colloque
Les communications seront publiées dans les ‘Travaux de l’Institut Scientifique, série générale’, Rabat.
Les communications ont la taille maximale de 10 pages A4, double interligne et respectent le modèle de présentation qui sera proposé dans la deuxième circulaire. Selon la décision des auteurs et du comité scientifique, les communications affichées pourraient être publiées comme articles.
Excursion de terrain
Une demi-journée de découverte d’une zone humide aux services écosystémiques de grande valeur.
Frais d’inscription
- Professionnels : 1000 MAD
- Étudiants non-salariés (Maroc) : 500 MAD
- Étrangers : 100 Euros
Ils couvrent l’accès au programme du colloque, les déjeuners, les pauses et l’excursion.
À propos
Les Journées ‘Oiseaux d’Eau et Zones Humides’ ont été lancées au Maroc en 1992, en réponse à l’appel de la Conférence de Grado (1990) d’inverser la tendance des zones humides méditerranéennes. Conçues comme mesure d’appui à la mise en œuvre de l’initiative MedWet, ces journées étaient supposées créer une dynamique scientifique en faveur de la conservation des zones humides. Dès leur deuxième session, elles ont connu la participation de grandes ONG (BirdLife, GREPOM, SPANA …), et c’est à leur cinquième édition, avec la participation massive de pays voisins, qu’elles ont pris l’ampleur d’une rencontre méditerranéenne d’échange sur les zones humides.
Ces échanges ont contribué à stimuler les investigations sur les zones humides nord-africaines et sur leur gestion, mais surtout à la prise de conscience de leur vulnérabilité et des enjeux de leur conservation. Plusieurs entités de recherche se sont investies dans la connaissance de ces écosystèmes et de leurs services, au moment où ceux-ci ont bénéficié d’une grande priorité dans les processus de conservation. A titre d’exemple, on notera que le nombre de Sites Ramsar est passé au Maroc de 4 à 24 en 2005, puis à 38 de nos jours.
Cet intérêt croissant pour les zones humides nord-africaines est motivé par leurs grandes richesses écologiques et leurs précieux services, lesquels se dégradent à une vitesse démesurée, en dépit même de l’amplification des efforts de leur conservation. C’est dire le besoin que ces efforts soient revus, notamment de par les approches utilisées ; dans ce sens, il convient de noter que les populations et les décideurs sont plus sensibles aux pertes en services écosystémiques qu’à l’érosion du patrimoine. Or, un long chemin reste à parcourir pour évaluer les pertes en services écosystémiques des zones humides et pour maitriser les facteurs qui les gouvernent ; cependant, il n’est plus nécessaire de démontrer l’intérêt de ces services, notamment dans les pays sud-méditerranéen, où les ressources en eau sont considérées comme facteur structurant du développement, tant sur le plan économique que pour la sécurité alimentaire. C’est ainsi que les approches en gestion des zones humides s’orientent vers la relance des pratiques traditionnelles, considérées plus écologiques et plus efficaces pour l’intégration des populations locales dans la gestion et l’atténuation des effets de la multiplicité des intervenants sectoriels. Qu’ils soient communautaires ou étatiques, ces derniers sont en effet motivés par l’exploitation bien plus que par la durabilité de la biodiversité et des services écosystémiques.
C’est dire enfin que les zones humides méditerranéennes offrent plus qu’avant un chantier d’investigation pour l’amélioration de leur gestion ; laquelle amélioration gagnerait beaucoup des échanges entre pays, notamment pour ce qui est des solutions expérimentées. La neuvième édition des CIOEZHM9 est axée sur les services écosystémiques des zones humides méditerranéennes, autour desquels les gestionnaires continuent de fonder de grands espoirs pour concevoir des solutions de conservation efficaces et faisables. Les organisateurs de cette rencontre ambitionnent d’en dégager des outputs très significatifs, en termes d’amélioration de ces services et de conservation des valeurs patrimoniales.