RSPB & GREPOM collaborent pour la conservation de la Tourterelle des bois et du Merle à plastron.

La tourterelle des bois est une espèce migratrice nicheuse qui visite notre pays à partir du mois de mars, largement distribuée au Maroc, on la rencontre, principalement, dans  les vergers (tel que oliveraie ou orangeraie) à proximité des champs de culture céréalière (voir article Saad Hanane). Le merle à plastron, quant à lui est un migrateur hivernant confiné aux versants montagneux du Moyen et Haut Atlas, et affectionne les habitats à genévriers. Les études le concernant sont rares mais d’après les dernières observations tout porte à croire que ce visiteur hivernant de notre pays connait une baisse de ses effectifs.

Tourterelle des bois

Ces deux espèces connaissent un déclin au Royaume Uni, celui de la tourterelle s’est accéléré, de façon très alarmante ces dernières années  avec une baisse de 95% depuis 1970. Les deux espèces sont inscrites à la Liste Rouge du pays. Parmi les facteurs qui sont à l’origine du déclin, ceux en rapport avec l’aire d’hivernage et/ou de migration sont potentiellement soupçonnés. RSPB espère apporter des éléments de réponse à cette problématique en suivant les deux oiseaux au Maroc.

Merle à plastron_Antonio Manglano Yañez

En coordination avec GREPOM, une délégation de RSPB composée de Dr D. Sheehan, Pr. F. Bairlein et Dr. N. Schaffer, a visité le Maroc du 06 au 11 octobre 2013. Accompagnés de Pr. Radi, coordinateur de l’Unité Régionale Marrakech de GREPOM, pendant 6 jours, ils ont fait toute la région du Haut-Atlas central, le versant occidental du Moyen Atlas ainsi que des parties des plaines de Souss et de Tadla pour l’observation des deux espèces d’oiseaux et prospecter leurs habitats préférentiels. Cette mission de terrain a été suivie par une rencontre, aux bureaux de GREPOM à Salé, avec le président Pr. M. Dakki, le directeur exécutif Dr. I. Cherkaoui, le chargé de conservation A. Bouajaja et M. Radi, pour échanger des renseignements sur la Tourterelle des bois et le Merle à plastron et mettre les bases d’une collaboration en vue de faire des études au Maroc et ainsi mieux définir les mesures de conservation à entreprendre en faveur des deux espèces en déclin.

  

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