GREPOM a participé du 17 au 19 septembre 2014 à l’atelier de l’élaboration de la stratégie de conservation de la Grande Outarde (Otis tarda) qui a eu lieu à Asilah.
Cet atelier a été co-organisé par le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification et le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’UICN et ce dans le cadre de l’amélioration de la capacité de gestion pour la conservation d’espèces menacés au Maghreb.
La grande Outarde est oiseau dont le corps lourd et robuste peut atteindre, chez le mâle à l’âge adulte, plus d’un mètre de longueur et une envergure de 2,60 cm pour un poids qui peut arriver à facilement à 18 kg. Les femelles quant à elles, sont plus petites et moins pesantes.
La Grande Outarde était jadis abondante, malgré sa répartition géographique limitée à l’extrême nord-ouest du Maroc (depuis le nord de la plaine du Gharb, Souk Larbae et Had Kourt et jusqu’au la plaine de Tahaddart et d’Asilah). Elle est devenue rare et au bord de l’extinction; on recense, actuellement, moins d’une cinquantaine d’individus et on soupçonne que cette population soit viable et puisse se reconstituer. Rappelons que le Maroc est le seul pays de toute l’Afrique où la Grande Outarde existe.
Plusieurs causes sont à l’origine de cette diminution drastique de la population marocaine dont les plus importantes restent le braconnage, la chasse illégale et la perte de l’habitat.
Le constat est là et l’urgence est de mise et toutes les parties prenantes dans l’élaboration de la Stratégie de Conservation de la Grande Outarde sont conscientes de l’enjeu et des défis à relever pour arriver à sauver cet oiseau de l’extinction des contrées marocaines.
