A l’issue d’une étude d’évaluation des risques de collision d’oiseaux avec des avions, effectuée à l’aéroport de Salé, à l’initiative de l’office des aéroports, les cigognes de Dar Assikah ont été identifiées comme menace pour la navigation aérienne.
Pour décider du sort de quelque 23 couples installés dans les parages de son édifice, la Banque du Maroc s’est adressée au Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification (HCEFLCD), qui a constitué une commission à laquelle ont été associés des membres du GREPOM/BirdLife Maroc et des représentants du parc zoologique de Rabat.
Ladite commission a recommandé de délocaliser cette petite population vers la Maamora à 13 kilomètres de l’aéroport. Le HCEFLCD a offert une parcelle de terrain bien protégée pour installer les nichoirs au niveau du domaine forestier de BirLahmar au centre de tri. L’architecture des pilonnes qui vont abriter les nichoirs a été pensée en concertation entre le Zoo de Rabat et le GREPOM. La Mise en place des pilonnes et le transfert des nids ont été assurés par une entreprise spécialisée, sous la supervision des membres de la commission précitée.
cette opération écologique bien que relativement coûteuse a été accueillie et adoptée par la Banque du Maroc avec beaucoup de rigueur..
Pour pouvoir vérifier la réussite de cette opération, un suivi régulier des nids de cigognes récemment transférés. Ce suivi est assuré par le GREPOM dans le cadre d’une convention spécifique qui le lie à Bank Al-Maghrib. En effet, ce suivi, démarré en février 2017, se poursuivra au moins jusqu’en avril 2018rysera appuyé par une opération de baguage coloré de cigogneaux.