Le Maroc célèbre la Journée Mondiale des zones humides depuis son instauration par le bureau de la convention de Ramsar. À cet effet, Le Haut-commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, en partenariat avec le GREPOM/Birdlife Maroc et la WWF, ont célébré la Journée Mondiale des Zones Humides, qui a eu lieu cette année le 01 février à Kenitra.
Cette édition a été marquée par l’inscription de deux nouveaux sites sur la liste des zones humides d’importance internationale : Merja de Fouwarate (Kénitra) et Sebkhat Imlili (Dakhla). Le GREPOM a tant œuvré pour atteindre cet objectif grâce à l’engagement et le dévouement de ses membres, notamment le SG Monsieur Said Lahrouz pour le site de Merja de Fouwarate et Abdeljebbar Qninba pour le site de Sebkhat Imlili.
La thématique retenue pour l’édition 2018 de cette journée s’intitule « Les zones humides pour un avenir urbain durable ».
La journée a été ouverte par le Haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification, Dr. Abdeladim Lhafi. Dans son intervention, il a en particulier rappelé que plus de64% des zones humides auraient disparus de la surface depuis 1900, selon une estimation du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. De plus, il a ajouté que les zones humides sont un patrimoine universel en péril. Leurs dégradations est une menace réelle pour l’humanité et la biodiversité.
Cette session d’ouverture a été suivie par une présentation de M. Zouhair Amhaouch sur la Stratégie Nationale pour les zones humides et plan d’action des zones humides 2015-2024.
Lors de cette journée, le GREPOM a brillé grâce aux présentations pertinentes de ses membres sur l’état des lieux et menaces de plusieurs zones humides d’importance internationale. Et l’utilisation de l’indicateur « Oiseaux d’eau » pour le suivi des zones humides.
Le thème de la JMZH 2018 nous donne ainsi l’occasion de rappeler que le développement des villes ne doit pas se faire au détriment des zones humides.
Celles-ci doivent être intégrées au cœur de l’organisation des territoires dans un objectif de développement durable. Or, les zones humides urbaines contribuent à rendre les villes agréables à vivre.
Au final, la JMZH a réaffirmé l’objectif principal de la politique nationale des zones humides à savoir ; tirer profit des zones humides sans atteindre à leurs équilibres.